10.12.2015, shutterstock.com
Seuls quelque 36'000 véhicules au lieu des 800'000 annoncés sont concernés par l’affichage erroné du taux d’émission de CO2, selon un communiqué de presse du groupe Volkswagen mercredi 9 décembre. Une annonce qui ne change fondamentalement pas la stratégie de la FRC pour défendre celles et ceux qui font appel à elle.
Bonne nouvelle – à première vue – pour Volkswagen. Le constructeur automobile allemand a fait savoir qu’ «après des examens internes détaillées ainsi que des contrôles de mesures», le problème de l’affichage sous-évalué du taux d’émission de CO2 ne touche que 36’000 voitures au lieu des 800’00 précédemment annoncées. «Ces déclinaisons de modèles correspondent seulement à 0,5% environ du volume de la marque Volkswagen», précise l’entreprise. Par conséquent, le groupe n’aura pas à débourser les deux milliards d’euros (2,17 milliards de francs) anticipés le mois dernier, notamment pour dédommager la clientèle. A la Bourse de Francfort, l’annonce a eu un effet immédiat: l’action Volkswagen s’est envolée à la première place de l’indice Dax.
Pas de changement de stratégie pour la FRC
Le mystère plane encore sur le nombre de véhicules touchés en Suisse mais quel que soit le chiffre final, il n’aura pas d’effet sur la stratégie de la FRC pour défendre les personnes lésées qui ont fait recours à ses services. «Cette fin provisoire de l’épisode CO2 ne change rien au dossier ouvert à l’origine autour du problème des moteurs diesel», précise Mathieu Fleury, secrétaire général de la FRC. «L’aspect du CO2 reste inclus à la convention-cadre envoyée à Amag même s’il ne concerne qu’un nombre infime de personnes».